You are currently viewing En savoir plus sur le canyoning : définitions et exemples d’activités.

En savoir plus sur le canyoning : définitions et exemples d’activités.

Le canyoning est un sport d’aventure pratiqué dans des ravins ou des canyons de montagne. Il y a des ravins secs et des canyons d’eau. Les descentes aquatiques et avec sauts sont les plus amusantes à faire en tant qu’activité de loisir.

Canyoning ou descente de canyon

Le canyoning ou canyoning est un sport de nature sauvage lié à la spéléologie, à la randonnée, à l’escalade et à l’alpinisme d’une part, et aux sports nautiques d’autre part.

Elle consiste à progresser dans le lit de ruisseaux, de canyons et de ravins à débit variable, même sans débit pour les « ravins secs » et d’autres avec beaucoup d’eau, dans des sections où l’eau s’écoule dans des gorges étroites ou des ravins avec des chutes d’eau de différentes hauteurs.

Très souvent, la progression suit le lit du cours d’eau ou du ravin et la direction de l’écoulement de l’eau. Elle se fait principalement à pied, mais aussi à la nage ou au moyen de techniques de progression sur corde couramment utilisées dans la spéléologie, notamment le rappel.

Les itinéraires qui ne présentent pas de difficultés en ce qui concerne la verticalité sont appelés des promenades sur l’eau. Avec un débit élevé, ils nécessitent une bonne maîtrise de la nage dans l’eau. La progression dans les ravins formés par de nombreuses chutes d’eau nécessite la maîtrise des manœuvres de corde (principalement la technique du rappel). Le canyoning est donc une discipline spécifique qui nécessite une bonne expérience et des connaissances et compétences diverses pour être pratiquée en toute sécurité.

Le canyoning récréatif (généralement des parcours avec peu ou pas de passages verticaux en hauteur), qui consiste en une succession de sauts et de toboggans, tel qu’il apparaît dans de nombreuses nouvelles sur les sports d’aventure, n’est qu’une partie de l’activité.

Cette pratique peut prendre un aspect commercial lorsque les professionnels de la montagne (canoë, escalade, spéléologie et guides de montagne en général) décident de guider et de pratiquer occasionnellement l’activité dans des canyons aux caractéristiques diverses : approche courte ou moyenne, accès facile, randonnée dans le canyon, cadre esthétique de la montagne, etc.

Ensuite, il y a les pratiquants réguliers formés au canyoning par les fédérations de montagne qui font face à des sites plus difficiles, des approches plus longues et des chutes d’eau impressionnantes. Enfin, certains amoureux de la nature pratiquent le « baudroie sauvage » où la motivation principale est l’exploration et non la difficulté technique.

canyoning ou desente en rappel
Préparer la descente en rappel

Attractions de canyoning

Le relief et les conditions climatiques et géologiques locales et régionales déterminent une grande variété de parcours qui permettent la pratique du canyoning. Les gorges calcaires (préalpines) ou sablonneuses (Zion National Park, Utah, USA) sont celles dont les parois sont les plus verticales, ce qui donne aux pratiquants une occasion extraordinaire de marcher ou de nager dans un couloir de moins d’un mètre, pour une hauteur de plusieurs dizaines de mètres.

Dans d’autres conditions, le passage des obstacles rencontrés conduit à vivre divers aspects de l’activité qui rendent les praticiens heureux. Certains affleurements rocheux sont d’une grande dextérité. Aux chutes d’eau, on pratique le rappel. Les groupes de blocs que laisse le faible débit sont des passages qui donnent parfois l’impression de traverser un labyrinthe, dans le jargon on appelle cela le « chaos ».

Avec les précautions d’usage, certains sauts et cascades peuvent donner lieu à des sauts spectaculaires dans des bassins d’eau souvent clairs, mais parfois aussi stagnants. Enfin, certains passages sont de véritables toboggans naturels où il est possible de s’emporter.

Ces images sont assez rares dans le milieu calcaire, qui reste souvent, sous l’effet de l’érosion, rugueux et stratifié. Les meilleurs toboggans se trouvent dans les canyons de granit (Corse, Pyrénées-Atlantiques et Pyrénées-Orientales, Savoie), les canyons de basalte (Réunion) ou les gneiss (Pyrénées-Orientales).

Par exemple en Espagne, vous trouverez le paradis des amateurs de canyoning, dans les pré-Pyrénées de Huesca, « Le Parc Naturel de la Sierra et des Canyons de Guara » où se trouvent de nombreux canyons de tous niveaux et de toutes caractéristiques. Outre Guara, vous pouvez pratiquer le canyoning dans de nombreux endroits de la péninsule ; Sierra de Gredos, Pyrénées, Sierra de Cazorla, Picos de Europa, Cantabria, Galicia, etc.

joli aperçu du canyon de Huesca
Canyon de Huesca – Espagne

Histoire du canyoning

Historiquement et sur tous les continents habités, des pêcheurs téméraires s’aventuraient dans de nombreuses gorges étroites. D’autres sites plus difficiles d’accès ont été les premiers visiteurs en tant que spéléologues. Ces pionniers de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, les noms d’Édouard-Alfred Martel, Armand Jamet et Lucien Briet sont les plus régulièrement cités.

La période de 1950 à 1980 a connu la première augmentation. En particulier, la découverte d’un immense canyon, dont le principal est la Sierra de Guara en Espagne, a systématisé le canyoning.

Dans les années 80, l’activité a quitté la scène d’un public segmenté pour devenir un sport de plein air plus largement pratiqué et plus ou moins clairement identifié dans le grand public.

Équipement et matériel de canyoning

L’équipement comprend du matériel individuel et collectif.

L’équipement personnel comprend au moins une combinaison de plongée, un casque, des chaussures de canyoning et un harnais de canyoning (ou un harnais d’escalade avec protection contre l’abrasion) avec deux cordes de sécurité et un descendeur.

L’équipement collectif se compose essentiellement de cordes, de matériel de progression (mousquetons, élingues, descendeurs supplémentaires), de matériel de sécurité et de sauvetage (corde de secours, matériel de levage, trousse de premiers secours, lampe, etc.) Il est partagé dans le groupe et transporté dans des sacs perforés pour permettre un écoulement rapide de l’eau.

Le matériel qui doit être mis à l’abri de l’eau est placé soit dans des sacs étanches (pour les objets mous : vêtements de rechange, sandwiches, etc.), soit dans des conteneurs/bateaux étanches (pour les objets durs ou pointus : téléphone portable, boîtes de conserve, etc.) Ces conteneurs étanches servent également à faire flotter les sacs (s’il n’y en a pas assez, ils sont remplacés par des bouteilles en plastique plus ou moins vides). Plus d’informations sur notre page consacrée à l’équipement de canyoning.

La plupart des sites de canyoning sont souvent équipés d’ancrages artificiels permanents pour compenser le manque d’ancrage naturel adéquat. Ils doivent permettre de positionner la corde de manière à ce que la descente puisse être effectuée en bon état, tout en permettant de récupérer la corde du bas après la descente du dernier membre de l’équipe.

Le canyoning c’est aussi une activité comprenant des dangers

Si le canyoning combine de nombreux attraits des activités qu’il regroupe, il présente également les dangers liés à l’altitude, au terrain et à l’eau vive. Les accidents sont dus à plusieurs facteurs.

L’engagement, tout d’abord, parce qu’un grand nombre de gorges ne montrent que peu ou pas de possibilités de quitter le parcours avant sa fin (sinon, on parle de fuite) ou de se replier dans la direction opposée. La montée des eaux et l’extraordinaire augmentation du débit provoquée par une tempête soudaine dans le bassin fluvial constituent donc le principal danger et la cause de la plupart des décès enregistrés. Il est donc essentiel de ne participer qu’avec les bonnes conditions climatiques.

La présence de l’ouvrage hydroélectrique (barrage, réservoir, centrale) peut produire à tout moment, même par beau temps, une modification du débit et du niveau de l’eau dans les canyons. Il est donc nécessaire de connaître la présence ou l’absence de ces structures et les consignes de sécurité à suivre.

Ensuite, l’ignorance des dangers de l’eau vive est à l’origine de nombreux accidents. Un grand nombre de personnes sont piégées par le mouvement de l’eau avec des obstacles aux pieds (toboggans ou chutes d’eau), car elles n’ont pas pu identifier le risque.

Un autre facteur est la perte de connaissance des dangers de la nature. Par conséquent, vous ne devez jamais vous arrêter dans des zones où il y a un risque de chute de pierres.

Enfin, le caractère récréatif du canyoning, très présent dans les conditions optimales de sa pratique, peut avoir pour effet de réduire la prise en compte des risques objectifs, ou peut amener à cette activité des personnes insuffisamment sensibilisées aux dangers.

Plonger dans des piscines, sauter ou glisser sans vérifier l’absence d’obstacles dans les bassins et la profondeur de la piscine, peut provoquer des accidents graves.

L’étude des accidents dans la pratique du canyoning semble montrer quelques tendances notables :

  • La plupart des accidents avec blessures ne sont pas dus à des erreurs techniques, mais surtout à des progressions dans l’eau : sauts, glissades, dérapages en marchant ou dextérité.
  • Les décès sont principalement dus au caractère aquatique

L’impact écologique du canyoning

Cette activité est souvent soupçonnée de dégrader les habitats particuliers qui composent les rivières. Certains groupes environnementaux demandent qu’il soit mis fin à ce sport ou que certaines rivières soient interdites pour ce sport, mais que d’autres soient préservées.

Compte tenu de ces problèmes, plusieurs communautés et fédérations ont commandé des études à des spécialistes afin de vérifier les conséquences réelles du canyoning sur les rivières et les ravins et d’évaluer l’impact de l’activité.

Le principal problème constaté est celui du piétinement dans les zones de graviers et de sable, qui entraîne une diminution du nombre d’individus par espèce pendant la saison de canyoning.

L’impact se produit principalement dans les canyons très rocheux, puisque la plupart d’entre eux sont souvent parcourus par des guides professionnels et leurs clients. Nous recommandons donc de faire attention à l’endroit où nous mettons les pieds et de respecter et de ne pas déranger les crapauds, les grenouilles, les lézards et les autres espèces présentes dans les rivières.

Pratique du canyoning par pays

Canyoning en France

Le ministère français des sports a délégué la gestion du canyoning en France à la Fédération française d’alpinisme (FFME). D’autres acteurs coopèrent avec la FFME, le principal étant la Fédération française de spéléologie (FFS).

Début 2010, une convention entre Fédéral (CCI pour une commission inter-fédérale de canyoning) a été signée par la FFME, la FFS et la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM).

Le 26 mai 2010, le ministère français des sports a créé le mot « canyoning » pour le diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport « formation sportive » de la spécialité.

Quelques liens intéressants :

  • https://www.ffme.fr/
  • http://www.ffs.fr/landing.html
  • https://www.ffcam.fr/

Canyoning en Espagne

En Espagne, le canyoning relève de la compétence de la FEDME (Fédération espagnole des sports de montagne et d’escalade)

Canyoning au Japon

Au Japon, il existe une forme de canyoning appelée Sawanobori Canyoning. Il diffère du canyoning en ce sens que sa pratique est autant axée sur la performance sportive que sur l’exploration du milieu montagnard.

D’autre part, la progression de l’athlète le long du parcours se fait dans le sens inverse du courant de l’eau ; il s’agit de revenir à la source de la rivière dans la montagne et, si possible, d’atteindre le sommet de la montagne.